Comment venir aux Comores ?
Les Comores ne possèdent qu’un seul aéroport international, le Prince‑Said‑Ibrahim (HAH) situé à Moroni, sur Grande Comore. Vous y accédez généralement avec une escale : Ethiopian Airlines fait la liaison quotidienne via Addis‑Abeba, Kenya Airways via Nairobi et Air Tanzania via Dar‑es‑Salaam, tandis que la petite compagnie Ewa Air dessert Moroni depuis Mayotte.
Au départ de Paris ou Bruxelles, comptez une quinzaine d’heures de trajet, correspondance comprise.
Les billets se réservent plusieurs mois à l’avance, surtout si vous voyagez pendant les vacances d’été ou les fêtes de fin d’année, périodes où les avions se remplissent vite.
À l’arrivée, les formalités d’immigration se passent au comptoir unique de l’aérogare ; prévoyez de la monnaie en euros pour régler le visa.
Le trajet pour rejoindre Moroni depuis l'aéroport se fait en taxi (entre 5000 KMF et 15000KMF), mais nous pouvons organiser le transport privé depuis l'aéroport jusqu'à votre hôtel.
Visa et formalités d’entrée
Le visa touristique s’obtient directement à l’aéroport : il suffit de présenter un passeport valable au moins six mois après la date d’entrée, votre billet retour et l’adresse de votre premier hébergement. Le VISA coûte trente euros, payable uniquement en espèces (euros, dollars ou francs comoriens) et est valable pour 45 jours.
Pour un séjour plus long, vous pouvez prolonger le visa auprès du service de l’immigration à Moroni ; prévoyez deux photos d’identité et un délai de quarante‑huit heures. Au moment où vous lisez ces lignes, aucun test Covid ni vaccin spécifique n’est exigé, mais vérifiez toujours la réglementation quarante‑huit heures avant le départ.
Santé et vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer aux Comores, sauf la fièvre jaune si vous transitez par une zone infectée, mais la médecine des voyages recommande d’être à jour pour l’hépatite A, la typhoïde et le DTP.
Le paludisme reste présent toute l’année ; un traitement prophylactique est donc conseillé, accompagné d’un répulsif à base de DEET et d’une moustiquaire imprégnée quand l’hébergement n’en propose pas.
Les infrastructures médicales sont limitées hors de la capitale ; souscrire une assurance couvrant un éventuel rapatriement est vivement recommandé. Glissez dans vos bagages les indispensables : paracétamol, pansements stériles, antiseptique, crème solaire indice 50, solution de réhydratation orale et copies papier de vos ordonnances.
Avec ces précautions, vous profiterez pleinement du soleil, des randonnées et des bains de mer sans inquiétude.
Climat et meilleure période pour se rendre aux Comores
Situées dans le canal du Mozambique, les Comores bénéficient d’un climat tropical à deux saisons. De mai à octobre, l’hiver austral apporte un temps sec, des températures comprises entre 23 °C et 27 °C et une mer calme – c’est la période la plus agréable pour la randonnée, la plongée et l’observation des baleines.
De novembre à avril, la chaleur monte, l’humidité aussi ; les averses sont brèves mais intenses et le thermomètre grimpe jusqu’à 30 °C sur le littoral. Janvier et février concentrent la majorité des pluies et un faible risque cyclonique ; si vous venez alors, prévoyez cape imperméable et chaussures de marche antidérapantes.
Quelle que soit la saison, l’eau oscille entre 25 °C et 29 °C : masque et tuba sont donc utiles toute l’année.
Monnaie et paiements
La devise locale est le franc comorien (KMF), indexé sur l’euro au taux fixe d’environ 492 KMF pour un euro. Seules quelques banques de Moroni, Mutsamudu et Fomboni disposent de distributeurs, souvent à court de billets ou limités à l’équivalent de trois cents euros par retrait.
Les cartes de crédit sont rarement acceptées en dehors d'un ou deux hôtels haut de gamme ; mieux vaut emmener des espèces en petites coupures et changer au guichet sur place. Les pourboires ne sont pas obligatoires mais ils sont appréciés ; gardez quelques billets de 500 KMF pour remercier un guide ou un serveur.
Dans les petits commerces, votre sourire et un peu de patience valent argent comptant : ici, la transaction se conclut toujours par un échange de politesses.
Langue et culture
Le pays compte trois langues officielles : le comorien (shikomori), le français et l’arabe. Dans la rue, on vous saluera d’un « Assalamu alaykum » ou d’un chaleureux « M’rembo » ; répondez de même et vous briserez la glace instantanément.
Majoritairement musulmane, la population vit sa foi sans rigidité mais apprécie qu’on se couvre épaules et genoux, surtout dans les villages et pendant le ramadan. Les habitants n'apprécient pas être photographiés, un signe de tête ou une demande verbale avant de shooter reste la règle tacite.
Si la chance vous sourit, vous serez peut‑être invité à un grand mariage : une célébration haute en couleur où tambours, danses twarab et repas gargantuesques durent plusieurs jours.
Se déplacer dans l’archipel
Entre les îles, vous avez le choix entre vols intérieurs et liaisons maritimes rapides. Les petits avions de Royal Air relient Moroni à Anjouan en vingt‑cinq minutes et à Mohéli en vingt minutes ; les horaires changent souvent, alors prévoyez une marge si vous avez une correspondance internationale.
Des vedettes rapides relient Moroni à Mohéli en deux heures plusieurs fois par semaine, tandis que les cargos pour Anjouan mettent entre quatre et six heures, selon la mer.
Sur Grande Comore, la route côtière se parcourt en taxi collectif ou en voiture avec chauffeur, la conduite se faisant à droite sur des chaussées parfois cabossées. Nos circuits incluent toujours un transfert privé ou l’assistance pour réserver vos billets, afin que vous n’ayez à vous soucier que du paysage.
Électricité et connectivité
Le réseau électrique délivre du 220 V avec prises européennes de type C ou E ; un adaptateur n’est nécessaire que pour les appareils britanniques ou américains.
Les coupures de courant restent fréquentes, surtout en soirée, emportez donc une batterie externe et une petite lampe frontale.
Côté connectivité, la 4G progresse mais reste irrégulière ; l’achat d’une carte SIM locale Comores Télécom ou Yas dès l’aéroport vous garantit appels et données pour un euro par Gigaoctet.
Le Wi‑Fi des hôtels est souvent fonctionnel mais fluctue avec l’alimentation électrique ; pour envoyer vos plus belles photos, choisissez les créneaux calmes du matin. Avec cette organisation minimale, vous resterez joignable tout en profitant d’un vrai dépaysement.